Je me félicite des mesures présentées cette semaine qui vont permettre de renforcer le prêt à taux zéro à partir du 1^er janvier 2016.

Davantage de jeunes et de ménages de la classe moyenne vont devenir propriétaires grâce à ces mesures. Elles soutiendront également la reprise de l’activité dans le bâtiment, avec un potentiel de création d’au moins 50 000 emplois sur deux ans. C’est une très bonne nouvelle pour les entreprises ardéchoises de ce secteur.

Concrètement, le nombre de bénéficiaires du prêt à taux zéro sera doublé grâce à  une augmentation des  plafonds de revenus pris en compte. Selon les zones géographiques, il sera relevé de 1 000 à 4 000 € pour un célibataire et de 2 000 à 8 000 € pour un couple avec 2 enfants.

De plus, le montant octroyé à 0% pourra représenter jusqu'à 40% de l'emprunt immobilier contre 18 à 26% aujourd’hui. Les emprunteurs auront aussi la possibilité de commencer à rembourser ce prêt en différé, au bout de 5 ans, 10 ans ou 15 ans selon les revenus. Enfin, la durée de remboursement pourra être allongée et le prêt à taux zéro dans l’immobilier ancien avec 25 % de travaux sera étendu à la totalité du territoire.

Dans un parc de logements comme celui de l’Ardèche, majoritairement composé de maisons individuelles, cette annonce est très positive. De nombreux Ardéchois, notamment des célibataires et couples de la classe moyenne, auront la possibilité de bénéficier de prêts à taux zéro et ainsi de devenir propriétaires.

La construction de logements est un impératif social et économique. La politique menée par le Gouvernement en faveur du logement porte aujourd’hui ses fruits, avec une amélioration des ventes de logements neufs et l’amorce d’une reprise dans l’activité de la construction. L’accession à la propriété de tous les Français, et notamment des jeunes actifs,est un objectif important de la politique gouvernementale. Je m’en réjouis.

Créé en 1995, ce prêt aidé par l’Etat et réglementé est accordé aux ménages primo-accédants sous conditions de ressources, afin de couvrir une partie du financement de l’achat d’un logement dans le neuf, ou dans l’ancien, mais dans ce dernier cas sous conditions de travaux.

Trois exemples concrets des nouvelles mesures :

• Un célibataire en région parisienne, gagnant 2 500€ par mois, ne pouvait jusqu’ici acheter un appartement neuf à 180 000€, malgré la possibilité d’un PTZ de 39 000€. A partir du 1er janvier, cet achat lui sera possible, avec le droit à un PTZ de 60 000 € et un différé de remboursement de 5 ans.

• Un couple sans enfants à Brest (zone B2), gagnant 3 200€ par mois, pouvait jusqu’ici acheter une maison neuve de 200 000€, mais sans PTZ. A partir du 1er janvier, il pourra acheter une maison plus grande ou mieux située de 220 000€, en devenant éligible au prêt à taux zéro, à hauteur de 61600 €, avec un différé de remboursement de 5 ans.

• Un couple avec 2 enfants à Vesoul  (zone C), gagnant 2 000 € par mois, ne pouvait acheter une maison à rénover à 100 000 €, avec 50 000€ de travaux, malgré un PTZ de 27 000€. A partir du 1er janvier, il pourra acheter cette maison, grâce à un PTZ porté à 60 000 € et un différé de remboursement de 15 ans.